lundi 26 octobre 2015

L'imprudente baignade, une photo - quelques mots



© maman Baobab
© Maman Baobab


L’imprudente baignade

Toute la matinée, il avait fait chaud; si chaud qu’on ne savait plus où se mettre  si ce n’était de rester sous  la douche fraîche ou assis en plein courant d’un air fantôme. Pas une brise ! Pas une feuille ne bougeait et le soleil baignait l’atmosphère d’une luminosité particulière qui faisait ressortir chaque élément de la nature,  au loin la mer était d’huile.

Il en était toujours ainsi avant l’arrivée d’un cyclone. Toute la matinée,  et malgré la chaleur, chacun s’était activé qui à vérifier les fermetures des maisons ou à les consolider, qui à tirer les embarcations pour les mettre en lieux sûrs, qui à rentrer les animaux, qui à faire les dernières courses, qui  à…. Ma foi ! Toute la matinée l’île semblait avoir été prise d’une frénésie inhabituelle.  Cela avait été le branle-bas général comme à l’accoutumée dans ces cas-là. Le cyclone était prévu pour la fin de l’après midi, l’alerte avait été donnée et l’ordre de rester calfeutrer chez soi  à compter de quinze  heures avait été donné par les autorités. La population locale avait prudemment obéit aux consignes qu’elle avait depuis bien longtemps intégrées dans sa vie pour sa sauvegarde.

Il n’en avait pas été de même pour une poignée de touristes qui semblaient trouver toute cette agitation bien folklorique et avaient fait fi des instructions que leur avait communiquées l’hôtel. Les gens du pays leur semblaient bien pleutres, tout ce remue-ménage pour quelques gouttes de pluie improbables sans doute ! Il fait bien trop beau aujourd’hui pour que quoi que ce soit ne change! Pour leur part, ils ne se fiaient qu’à ce que leur renvoyaient leurs sens : Paysage enchanteur,  luminosité spéciale, chaleur, calme apparent de la mer avant son hypothétique déchaînement et ce qui leur plaisait le plus était cette plage immense,  déserte qui leur donnait l’impression d’être à l’origine du monde. Ils s’amusaient comme des fous, passant sans cesse de la piscine à débordement au doux sable de la plage. Leurs rires éclataient en cascades et se propageaient dans les airs à la place des habituels cris d’oiseaux qui avaient déserté les lieux. Un père cependant demeurait vigilant et surveillait attentivement son fils cadet qui plongeait sans crainte dans la vague, heureux de le voir si débordant de vie.

La mer commença à grossir sensiblement à la grande joie de ces baigneurs aventureux. Le ciel passa du bleu au gris sans pour autant inquiéter nos amis. La température se rafraîchit et une pluie continue commença à tomber. Elle chantait en clapotant sur les vagues. Que du bonheur ! C’est alors que toute cette scène  idyllique se figea soudain à cause d’un cri lugubre venant de la mer, relayé par les hurlements d’un homme appelant à l’aide tout en  s’agitant dans tous les sens pour enfin plonger dans les flots.


Un requin venait de saisir l’enfant par le bras pour l’entraîner dans les abysses tandis que le ciel  s’obscurcissait de plus en plus, que la pluie s’intensifiait encore et encore et que le vent soufflait maintenant en violentes rafales… Le cyclone se présentait avec son lot de désespérance.

lundi 19 octobre 2015

Amertume - une photo quelques mots

© Julien Ribot
© Julien Ribot



Amertume 



Ah ! Quel désastre !
Mais quel désastre !

Ah ! Ma p’tite Dame,
Quand je pense que j’étais une ancienne salle de classe !
J’ai vu défiler tant de générations.
Je résonnais sans cesse de mille bruits
Des explosions d’émotions diverses tout au long du jour,
Joie, colère, tristesse et que sais-je encore…
Et j’aimais cela, la vie quoi !
Regardez un peu l’état dans lequel je suis aujourd’hui !
Si ce n’est pas triste !

Quel désastre ! Mais quel désastre !

Laissez-moi vous conter mon histoire.
Un soir, de jeunes délinquants éméchés
Se sont introduits chez moi.
Dans le silence de la nuit
Après avoir fait une fête d’enfer
Ils se sont mis en tête de finir la soirée
Par un énorme feu de joie.
Et voilà le résultat : J’ai brûlé de la tête au pied !
Les pompiers sont venus en grand renfort : J’ai été inondée.
Dégoûtée la communauté a baissé les bras
Et m’a laissé à mon triste sort.
Brûlée, inondée, délabrée, abandonnée.

Depuis je sers de squat aux allumés du coin
Pour leurs fêtes alcoolisées entre autres.
Les générations se succèdent sans se ressembler hélas !

Ma p’tite Dame, Où va le monde ?

dimanche 18 octobre 2015

Incroyable fiancé de Maddie D.


Couverture Incroyable fiancé
Synopsis : Découvrir que son futur mari mène une double vie presque à la veille de convoler en justes noces : ça, c'est fait. Profiter seule de la croisière qui devait être ma Lune de miel : c'est fait aussi. Succomber aux charmes d'un inconnu à la fin de la croisière et m’enfuir au petit matin comme une voleuse : fait aussi. ` Je me présente, Aelynah Young, Wedding planner de choc et romantique jusqu'au bout des ongles. Transformer VOTRE mariage en un jour de rêve est mon unique priorité. "Écouter, faciliter, coordonner avec efficacité" tel est le credo de Wedding Day, la société qui m'emploie. Mais, lorsque l'homme entre les bras duquel j'ai passé quelques mois plus tôt la nuit la plus torride de ma vie fait appel à moi pour organiser son mariage, arriverai-je à garder un sang-froid tout professionnel ? D’autant que sa fiancée et lui ne sont pas des clients comme les autres…

Genre : Chick-lit.

Mon avis : Mignonne petite histoire d'amour, à savourer quand vous avez une baisse de moral ...

Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé à la lecture de ce livre. Oh encore une histoire d'amour fleur bleue,... pathétique me disais-je ! Au début c'est bien vrai, c'était trop mielleux, trop gnangnan, trop mièvre à mon goût. Aussi il faut dire qu'en ce moment je fais une overdose de romance ! Je crois que j'ai besoin d'une pause pour mieux les déguster ! 

Mais, oui il y a un beau mais !ce livre a été différent. Oui l'auteure nous offre un dénouement complètement différent de nos attentes. Et la fin, bien sûr, est sublime comme on les aime ! Autrement dit ça se finit bien !

C'est le caractère nerveux de l'héroïne, qui est totalement agacée tout au long du livre à cause de William qui a suscité chez moi une envie de voir plus loin que le côté romance - fleur bleue du départ ! Je me suis reconnue en elle, vraiment ! Et puis j'ai pris plaisir ! un vrai moment de détente, de rires ! 

Je vous le conseille fortement, elle est trop mignonne cette histoire ! Et c'est pourquoi je lui attribue la note de 15/20. 

Article écrit par Parlonslittérature

lundi 12 octobre 2015

Une photo, quelques mots 191


© Kot
© Kot

Soupçons


Papy avait toujours été pour moi un personnage très mystérieux, voire sinistre. Enfant, je croyais même qu’il était un vampire. Tout son être transpirait la froideur. Il était longiligne, peu loquace, toujours revêtu d’une longue cape noire flottant au vent. Il avait un long nez busqué et le crâne dégarni couronné de-ci, de-là de quelques longs brins de cheveux gris et sur son cou était tatoué une énorme araignée noire elle aussi. Son teint était blême… si blême que dans l’obscurité, on pourrait le croire phosphorescent. Papy sortait toujours à la nuit tombée et à la même heure pour de longues balades nocturnes.

On habitait sur la 7ème avenue, au numéro 632. C’était une rue bien paisible jusqu’à l’arrivée de Papy chez nous. Depuis les gens nous disaient à peine bonjour, ils se montraient craintifs à notre égard. Même mon meilleur copain Darren qui demeurait dans l’immeuble en face du nôtre était devenu distant. Il ne venait à la maison que lorsqu’il avait vu Papy franchir la grille donnant accès au parking et s’enfoncer dans le long couloir sombre.

Un jour je finis par lui demander la raison de sa manière de faire. Après beaucoup d’hésitations et de bafouillages Darren m’avoua avoir vu lors de la dernière nuit de pleine lune mon grand-père derrière la grille en provenance du parking, il traînait péniblement deux énormes sacs. Il avait un air étrange. Je lui répondis que mon grand-père avait quand même le droit de jeter les poubelles ! Et là, il ajouta que Papy avait chargé ces sacs dans une vieille fourgonnette tout en jetant des regards furtifs à la dérobée puis avait disparu dans la nuit. Le lendemain matin, il avait vu d’étranges tâches rougeâtres devant la grille. Et de conclure « Ton Papy est sûrement un tueur »… « Le tueur de la pleine lune que l’on recherche partout….».

Ce soir c’est la pleine lune et Halloween de surcroît. Profitant de cette ambiance de fête pour masquer notre absence, nous voilà Darren et moi-même, déguisés et planqués derrière un bosquet près de la grille attendant la sortie de Papy. Ce soir nous saurons véritablement qui est mon grand père car nous mènerons l’enquête, nous le suivrons. Nous étions sûrs qu’il allait passer à l’acte une fois de plus.

Les grilles s’ouvrirent en un grincement qui nous glaça le sang pour laisser passer Papy. Sa grande cape se gonflait telle une voile lui donnant ainsi un air de chauve-souris. Nous le pistions de loin.

Papy marcha longuement à travers les rues de la ville, croisant çà et là des groupes d’enfants déguisés auxquels il donnait des bonbons qu’il tirait de sa grande poche. Puis il s’arrêta enfin sous un porche, il alluma une cigarette et semblait la fumer avec délices tout en regardant autour de lui. Qui attendait-il ? Nous étions au garde à vous. Puis regardant sa montre, il franchit les quelques marches et pénétra dans un immeuble cossu, c’était un petit hôtel. De la rue nous le vîmes enlevé sa cape, la suspendre à un porte-manteau puis passer derrière un grand comptoir. Quelqu’un descendit l’escalier intérieur et vint lui parler puis lui remit une clef avant de sortir … Nous restâmes planqués là encore et encore avant de découvrir que Papy n’était en fait que le gardien de nuit de ce petit hôtel.

dimanche 11 octobre 2015

Séduis-moi si tu peux de Jennifer Crusie


Couverture Séduis-moi si tu peux


Synopsis : Calvin Morrisey ne parie que s'il est sûr de gagner. Mais rien n'est joué à l'issue du dîner avec Minerva Dobbs, bien décidée à fuir les séducteurs. Les deux célibataires que tout oppose décident de limiter les dégâts et de ne pas se revoir. Mais le destin en a décidé autrement... Ensemble, ils devront déjouer la théorie du chaos, faire face à une psychologue peu commode, à un chat à l'intelligence inquiétante, et à d'autres enjeux bien plus risqués que tout ce qu'ils avaient pu imaginer. Le plus grand d'entre tous : accepter de croire au grand amour.

Genre : Romance

Mon avis : Ce roman est construit sur toute une série de stéréotypes qu'une femme se fait du grand Amour. Je m'explique, Minerva Dobbs et Calvin Morissey n'avaient rien en commun et pourtant ils se sont aimés (fin de l'histoire). Attention cet avis rassemble des spoilers ! Vous êtes avertis ;) !

Stéréotype n°1 : "Les opposés s'attirent". Comme je l'ai dit précédemment, ce sont deux personnages qui n'ont rien en commun et qui, sont attirés l'un par l'autre.

Stéréotype n°2 : "Le coup de foudre existe". Bonnie et Roger dès qu'ils se sont vus, ils ne se sont pas quittés.

Stéréotype n°3 : "Qui se ressemblent, s'assemblent". Toujours Bonnie et Roger, ces deux-là sont sur la même longueur d'onde. Ils ont envisagé tous les deux le mariage en très peu de temps. Une histoire complètement loufoque.

Stéréotype n°4 : "Amour impossible". L'intrigue prend forme à partir d'une histoire complètement débile de pari tenu. David, l'ex de Minerva, lance le pari que Calvin ne pourrait pas coucher avec son ex (ce dernier ne sait pas que Min est l'ex de David) avant un mois. Calvin, n'accepte pas le défi mais Min croit le contraire. Et à cause de ce pari stupide, l'histoire demeure sur une longue étendue du livre comme impossible. C'est un jeu perpétuel entre les deux personnages qui apprennent à se connaître au fil de la narration. C'est en quelque sorte le jeu du chat et de la souris, comme dit le dicton "Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis." Les personnages attendront la fin du livre pour vraiment mettre des mots d'amour sur leur sentiment, et d'avouer ce que l'un ressent pour l'autre. 

Stéréotype n°5 : "Un conte de fées". Le destin les a liés et ils essayeront de faire de leur histoire un véritable conte de fées. C'est une idée lancée par Bonnie, une des meilleures amies de Min. Liza représente la fée carabosse.

Et à l'opposé, il y a une énumération des comportements qui ne marchent pas, comme :

- Prendre une histoire d'amour comme un cas pathologique à étudier (cf à Cynthia).
Ici s'installe la dimension psychologique du livre, et cette dimension m'a beaucoup gêné voire agacé. Dans un couple, il y aurait 4 étapes pour atteindre le vrai amour : le stade du "béguin", ensuite les suivants je les ai complètement zappés, ça m'a vraiment embêté de lire les parties sur la psychologie de l'amour. 

- Coucher avec sa partenaire juste pour "coucher" sans essayer de la connaître.
Là je pense que c'est une dénonciation implicite de l'auteure sur ce type de relation peu sérieuse qui se veut être liée entièrement au sexe, au plaisir. 

- Voir en un homme, le bon pour soi malgré ses défauts évidents qui gâchent la relation (cf. la relation entre Bink et Reynolds, ou encore celle entre Diana et Greg).

Pourquoi je vous inviterais à lire ce roman ?

Pour passer un moment de grande détente, pour rire aux éclats à certaines scènes décrites.

Qu'ai-je vraiment pensé du livre ?

Il était trop long, vraiment trop long. L'auteure a traîné en longueur, nous faisant entrevoir divers stéréotypes liés aux histoires d'amour mais elle n'était pas obligé. L'intrigue aurait pu être plus courte, beaucoup plus courte. Min m'agaçait car elle n'arrêtait pas de se trouver grosse et laide, sa mère pour ne pas arranger les choses la confortait dans cette idée en lui répétant de faire un régime (ce qui me tapait encore plus sur les nerfs), c'est bon on a compris avais-je envie de dire ! Cynthia et David étaient les vrais éléments perturbateurs mais je m'attendais à une fin pour eux plus mauvaise que celle envisagée par l'auteure.

L'auteure a opté pour des fins heureuses, le côté conte de fées a fini par gagner ! On est complètement hors réalité ! 

Le dernier chapitre, Jennifer Crusie a voulu le faire révolutionnaire car il nous apprend ce qui est devenu de l'ensemble des personnages dans les années qui suivirent. 

La note que j'attribue à ce roman est de 14/20, il n'a pas su faire briller mes yeux !

Article écrit par Parlonslittérature.




lundi 5 octobre 2015

Une photo, quelques mots 190ème !


© Kot
© Kot

Imbroglio

Il y a des jours où vous avez l’impression que tout vous échappe !

C’est ainsi que ce matin, comme à l’accoutumée, à huit heures, j’enfourche mon vélo pour me rendre au bureau. Il fait beau, je sifflote et me réjouis déjà, en pensée, de la soirée que je dois passer avec Agnès ma nouvelle petite amie. Et…. Patatras !

Un gamin sorti de je ne sais où jaillit devant moi. Et nous voilà tous deux projetés dans les airs. Je finis par me relever péniblement tandis que l’enfant, lui, reste étendu sur le trottoir. Un hurlement de femme déchire l’atmosphère….. Et je me retrouve aux urgences.

Je n’ai qu’un ongle arraché et quelques contusions, mais le petit garçon doit rester quelques heures en observation. Traumatisé par cet enchaînement, et trop inquiet pour m’en aller, je décide d’espérer des nouvelles réconfortantes dans la salle d’attente des urgences. Alors pour m’aider à calmer cette inquiétude qui me grignote, j’achète un livre et mon attente commence.

Soudain, un « Bonjour Messieurs et Dames ! » Claque dans la salle et me tire de mon trouble. Le lieu est plein à craquer et pourtant personne ne répond, moi-même déconcerté par cette intrusion retentissante et surprenante, je lève à peine le nez de mon bouquin.

« J’ai dit bonjour il me semble ! » Reprend la voix. Certains comme pris en faute, murmure un bonjour à peine audible. Moi, je croise les jambes et m’enfonce dans ma lecture. Je prends conscience que le propriétaire de cette voix profonde se campe près de ma chaise. Cette proximité m’incommode, je me mets à tourner mécaniquement une page, puis une autre.

« Qu’est-ce que tu fais ?» M’interpelle la voix. « Tu lis ou tu ne lis pas ? Tu tournes les pages trop vite pour avoir capté quoi que ce soit… Mais vraiment, c’est quoi ton problème ? ». Je ronge mon frein, je décroise les jambes, essaie de prendre une autre posture, respire un grand coup, ferme le livre.

« Eh ! Mec, je l’ai déjà lu » Reprend la voix sur un ton enjoué. « Il est bien, il est passionnant, tu ne devineras jamais qui a tué ! ».

Une dame est appelée, elle se lève s’en va. Je crois un moment que la voix prendra le chemin de la chaise ainsi libérée. Mais non. Non pas du tout ! Je sens toujours cette présence à mes côtés. Je bouille intérieurement, je bouge encore les jambes, regarde les gens autour de moi sans vraiment les voir puis enfin je me décide à reprendre ma lecture, doucement j’ouvre alors mon livre.

« Il était temps ! » s’exclame bruyamment la voix «J’ai bien envie de le relire, allons-y. Mais je t’avertis, tu ne tournes pas les pages trop vite comme tout à l’heure, cela ne se fait pas, faut penser aux autres un peu.» Je suis au bord de l’explosion, quand j’entends appeler mon nom :

« Monsieur FLING Eric est demandé au guichet. ». Délivrance….

Je me lève d’un bond, mais la voix m’accompagne et me glisse « Je vais te dire qui a tué. T’es pas assez futé mec ! Tu ne devineras jamais ». Je me retourne brusquement et lui plaque le livre entre les mains et lui de me le rendre aussitôt en hurlant : « T’es malade ou quoi ? Qu’est-ce que je fais avec, je l’ai déjà lu je te l’ai dis. Fais-toi soigner Mec. » Sur ce il se retourne en lançant à la volée : « C’est sa mère qui l’as tué… Ah ! Ah ! Ah… »

Et il disparaît au fond du couloir me laissant là tout pantois.

dimanche 4 octobre 2015

Des vignes et des Ronces


Couverture Des Vignes et des Ronces


Synopsis : Morgan Sutton et Summer Wilde, deux destins intimement liés... 


Morgan Sutton n'a jamais oublié les circonstances tendues lors de sa première rencontre avec Summer Wilde. Frustré et s'estimant lésé dans ses droits, il n'avait pas hésité à déverser sa rage sur la petite fille. Du haut de ses six ans, la gamine craintive avait alors possédé assez de force pour riposter, portant ainsi un rude coup à sa fierté. Quatorze ans plus tard, ils sont de nouveau réunis. Déterminé à récupérer son ancien domaine viticole, Morgan a depuis révisé sa stratégie. Au lieu de l'attaquer de front, il a une bien meilleure idée en tête : la séduire ! Ce serait une si douce revanche...


Genres : Romance - Contemporaine.

Mon avis : En ce moment, je dévore les romances. Et celle-ci est une pépite, une petite merveille. J'attendais sa sortie avec impatience.

J'avais déjà lu Détraqué du même auteur, une romance érotique qui était tout aussi sublime.

Le style d'Héloïse Cordelles est délicat, léger, elle nous transporte dans son histoire.

On s'attache vite à Summer Wilde, à son histoire, son passé, sa fragilité, son handicap...
L'histoire est fraîche, c'est un véritable moment de détente. Je l'ai lu en un jour !

J'ai détesté la rancoeur, la vengeance de Morgan.
Mais j'ai aimé le dénouement final, les regrets et bien sûr la fin !

Oui c'est une histoire comme on les aime, une histoire qui finit bien malgré les peines éprouvées. J'ai même eu cette petite larme de tristesse à un moment donné. J'étais touchée par Summer, touchée par Georgia...

Pour tout cela, je lui attribue l'honorable note de 16/20 ! Si vous voulez passé un agréable moment de lecture, je vous le conseille ;) !

Par contre petit hic que j'ai rencontré, il y a quelques fautes de frappe qui ont été laissées.

Article écrit par Parlonslittérature.


samedi 3 octobre 2015

Les flops du mois de septembre

C'est un nouveau rendez-vous littéraire que nous organisons sur notre blog pour définir les livres qu'on a trouvé décevants voire qu'on a carrément abandonnés. 

Ce rendez-vous sera fixé chaque mois.


  • Le flop de Parlonslittérature

Rappelez-vous, le 31 août dernier, je vous parlais de mes nouvelles acquisitions...
Ce mois-ci j'ai voulu me pencher sur Fallait pas l'inviter d'Aloysius Chabossot, qui était dans ma liste.


Ce livre qui avait suscité chez moi une une véritable envie de découvrir l'humour de la situation, m'a carrément passé l'envie de lire.

En effet un vrai...flop comme on ne les aime pas!
L'histoire est narrée tel un simple monologue, il n'y a que pour l'héroïne. On ne connait que ses pensées, et elle est juste...exaspérante! Très vite je fus agacée par elle. C'est un personnage haut en couleur du fait qu'elle s'en fout de tout, qu'elle le clame, tout en arrêtant pas de se plaindre: ses parents préfèrent sont frère Philippe et patati et patata...

STOP !!! J'en pouvais plus. La lecture m'énervait.
Heureusement pour, c'est un ebook que j'avais emprunté chez Amazon (avec mon forfait Kindle Unlimited) et je n'ai pas de le leur rendre ! 
Je suis passée à deux doigts de la panne livresque ! Bref... je l'ai abandonné !
  • Le flop de Biname La Canaille

Il est peut-être difficile de le croire mais sa mort a été un raz-de-marée. J'en ai pleuré comme si j'avais perdu un membre de ma famille proche. Mais au fond c'était le cas. Robin Williams m'a accompagné dès la plus tendre enfance. Enfant solitaire et qui me réfugiait dans des mondes imaginaires où je pouvais y vivre des aventures extraordinaires, Robin Williams a incarné toutes ces aventures, tous ces mondes. Que se soit dans des rôles plus dramatique comme dans Le cercle des poètes disparus ou le Docteur Patch, dans des rôles drôles et tendre à la fois comme Madame Doubtfire ou enfin en incarnant Peter Pan dans une aventure que j'aurai rêvé de vivre, Robin Williams a été une véritable lumière, un réconfort, une bulle dans laquelle je pouvais rester des heures durant.
Je suis donc une fan qui aime recevoir ce que nous donne l'acteur. Je n'ai jamais cherché à découvrir qui se cachait derrière les rôles. Seule la presse people m'apportait de temps en temps des informations graveleuses sur la personne et celles m'intéressaient fort peu.
J'avoue avoir hésité à acheter cette biographie. Tout d'abord, c'est un grand format et mon portefeuille ne pouvait pas accepter cet achat. De plus j'ai trouvé que ce livre était sorti beaucoup trop proche de la mort de l'acteur (mort en août, l'ouvrage sortait en VO en octobre de la même année). Trop d'éléments dans la balance qui m'ont empêchés d'acheter l'ouvrage et HEUREUSEMENT. 
Cet ouvrage a recroisé ma vie très récemment lors d'une visite en bibliothèque. C'était l'occasion de le lire et oser rentrer dans la vie privée de cet homme que j'ai tant admiré. Tout commence mal lors des premières pages qui regroupent les twits de différents artistes qui rendent hommage à Robin: j'étais en larme. Zut, si je pleure tout le livre on ne va pas s'en sortir. 
La biographie commence réellement et l'ouvrage me dérange...La moutarde me monte au nez. Plus j'avale les pages, plus je suis furieuse.
Le livre est principalement une filmographie, chose qui ne m'intéresse pas vraiment. L'auteur a eu la "gentillesse" de faire sa journaliste people en ponctuant cette liste par des extraits des différentes critiques positives mais SURTOUT négatives que ses films ont reçu. Si c'est pour me donner ce genre d'informations la chaîne E ou Google font très bien ce job. 
Bien sûr nous allons apprendre des éléments de sa vie mais là aussi rien de plus que ce Google pouvait me dire. 
En fait ce qui m'a hors de moi c'est la liberté que prend l'auteur pour compléter les trous. Qu'on ne vienne pas me dire qu'elle a "enquêté" sur la vie de l'acteur. L'auteur a trouvé ces informations ici et là sans jamais aller interviewer les personnes concernées. Ce livre est donc totalement pauvre en souvenirs de personnes qui ont été proche de l'acteur. Pire quand madame Herbert ne trouve pas une info, elle ose tout simplement émettre des hypothèses grosses comme des maisons, de façon répétitives au point où pour finir elle croit à ses propres âneries. Tout y passe: les véritables raisons de son suicide alors qu'il n'a pas laissé de lettre, les véritables raisons de ses dépendances qui sont notamment dues aux relations complexes avec sa mère (là aussi, l'auteur émet une hypothèse) et ainsi de suite. 
Je n'ai aucun problème avec la vérité mais je m'attends à ce qu'elle se base sur des éléments réels. 
Choquée, je ne suis pourtant pas surprise de ce que j'y ai lu au vu du peu de temps que l'auteur a eu pour répondre à cette commande urgente d'une maison d'édition qui avait besoin de surfer sur la mort de quelqu'un.
UN VERITABLE FLOP à boycotter. 

Et toi quel est ton flop du mois de septembre?

jeudi 1 octobre 2015

Le désir à fleur de peau de Chantelle Shaw


Couverture Le désir à fleur de peau






Synopsis : En venant annoncer à Cesario Piras qu'il est le père d'une petite Sophie de un an, Beth ne s'attendait pas à ce que celui-ci nie l'évidence. Ni à ce qu'il exige d'elle qu'elle séjourne chez lui – le temps pour lui de s'assurer qu'elle dit bien la vérité...


Genre : Romance.


Mon avis : C'est une belle romance.

J'ai vraiment apprécié, l'écriture nous transporte, elle est fluide. Un vrai moment de détente ! Un régal !

Ce sont deux mondes qui se rencontrent. Il y a Beth, fragile petit bout de femme, innocente et sincère qui va toucher tendrement le cœur de Cesario Piras, milliardaire au passé douloureux. 

Beth n'est vraiment pas le type de femme de Cesario, elle est trop maigre et peu élégante. Et pourtant l'amour va naître entre eux.

Un vrai coup de foudre, dès le premier regard.
Qui va être vraiment développé qu'à la fin du livre. 

Il y a aussi Sophie et Mel, deux personnages qui vont placer l'intrigue de l'histoire mais oups... j'en ai déjà dit trop ! Maintenant il faut absolument que vous le lisez !

A cette petite merveille, je mets la note de 17/20 ! 
Je l'ai croqué ;) !

* Ce livre a été lu dans le cadre du challenge Un mot, des titres (illimité).
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