lundi 26 septembre 2016

Journée du patrimoine


© Leiloona Bric à Book
© Leiloona

Journée du patrimoine

Un rayon de soleil inondait la salle où il se trouvait et il eut l’impression d’avoir pénétré dans un autre monde. La lumière qui s’infiltrait à grand flot par une énorme fenêtre révélait un endroit sordide tout en cachant, dans une semi obscurité,  un autre lieu effrayant avec des monstres qui paraissaient être incrustés dans la pierre. Il frissonna malgré le soleil et se rendit compte qu’il était allongé sur le sol comme s’il émergeait d’un profond sommeil. Il s’interrogea : « Comment ai-je pu me retrouver dans un tel lieu ? ».
 
Il se frotta les yeux et se souvint alors que la veille, pour les journées du patrimoine, il était allé en famille visiter le vieux château qui dominait le village. Par curiosité, au détour d’un couloir il avait quitté le groupe parce qu’un long boyau sombre avait attisé sa curiosité. Il l’avait emprunté en se servant de son portable en guise d’éclairage. Tel un enfant en quête d’aventure il avançait, guilleret,  en sifflant tout en se glissant  entre les pierres persuadé d’aller à la recherche d’un trésor perdu. Ainsi peu à peu, il  s’était enfoncé de plus en plus dans les entrailles du château  en oubliant bien sûr de prendre des repères suivant selon son bon plaisir telle ou telle intersection. Le temps s’écoula  sans qu’il s’en rende compte et son portable s’éteignit, il se retrouva dans l’obscurité sans moyen pour retrouver son chemin. Il s’agrippa à la paroi pour avancer, tantôt il titubait sur des pierres, tantôt il hurlait de peur en sentant sur ses mains, sur ses pieds et aussi sur sa tête des frôlements qui lui hérissaient le poil. De loin en loin il appelait au secours mais seul l’écho de sa voix lui répondait suivi d’un silence glaçant percé de tant à autre de cris perçants ou de feulements. A bout de souffle il s’assit et la panique l’envahit, de grosses larmes roulèrent sur ses joues.
 
« Ils verront mon absence, ils viendront me chercher bientôt » se dit-il pour reprendre courage. Après un moment qui lui parut une éternité, il décida de se lever pour reprendre sa route. Il irait de l’avant, le boyau déboucherait sans nul doute sur une sortie. Après avoir fait quelques pas, sa tête heurta violemment un rocher et il perdit connaissance.
 
A son réveil, il était là dans cet énorme cachot d’un autre temps, la faim et la soif lui tordaient les boyaux.  La panique commençait à nouveau à s’emparer de lui quand soudain il entendit une voix lancer : « Cà y est, il  se réveille ».
 
Et il reconnu un pompier. Voilà déjà deux jours qu’il avait été porté disparu. On venait enfin de le retrouver…. Prisonnier d’un patrimoine datant du Moyen Age. 
 
Ouf !
 
 
 
 

vendredi 23 septembre 2016

La saga Lola de Louisa Méonis


Présentation de la saga :



Genre : Chick-lit, érotisme.

Mon avis :

Ne me dites pas que vous ne connaissiez pas cette saga ?
Jamais entendu ? Ben vous avez tort !!! et je vais attiser en vous l'envie de la connaître !!!

Lola est un personnage phare, haut en couleur qui dès les premières lignes du tome 1 m'a franchement plu !!!

Elle est à la fois marrante, folle (carrément folle si je puis me permettre), gourmande et très coquine. 

Tout au long des tomes, elle tombe toujours dans des situations gênantes, incongrues, totalement rocambolesques. Mais ce sont ses pensées qui sont juste hilarantes.

Du début à la fin, l'auteure vous permet de rire à gorge déployée !!! Un vrai moment de plaisir.

Je suis vraiment triste de quitter Lola et toutes ses folies.

Parfois je me suis reconnue, quand dans le tome 3, Lola essaye d'être fâchée contre Jerry mais elle n'arrive pas, alors elle lui envoie un sms, puis un autre et ainsi de suite... mais il ne répond pas. C'est marrant de voir quelques situations qu'on a déjà connues dans sa vie être décrites en étant exagérées.

Par contre le tome 4 m'a déçue, j'ai moins ri ça doit être ça lol !

A savourer avec une bonne liqueur bien glacée suivie de tas mais de tas de pâtisseries bien gourmandes ou d'une glace au chocolat ouiii !!! 

lundi 19 septembre 2016

Un duo de choc


© Romaric Cazaux

Un duo de choc

Alors parlez moi de vous, enclencha le docteur Wagner. Depuis notre dernière séance, y-a-t-il eu un certain progrès entre vous? Moins de disputes, de l’amour sans doute ?

- Ah docteur ! C'est exact répondit Jeffrey avec un large sourire. Si vous saviez ! Nous avons enfin trouvé le remède miracle pour notre problème !

- Ah bon, je suis tout ouïe, allez-y racontez.

- Ce que mon époux veut dire c'est que nous n'avons plus besoin de votre petite personne, acheva Jacqueline avec un grand sourire de satisfaction, nous avons trouvé la solution.

- Vous me laissez pantois Madame Mayer. C'est donc quoi ce remède miracle ?

- Nous dialoguons souvent désormais s’exclama Jeffrey.

- Oui... Mais jusque-là vous refusiez tout deux de le faire. Qu'est ce qui a changé la donne?

- Jeffrey m'a convaincue de nous donner une seconde jeunesse, un second souffle.

- Et...? Lança le docteur qui ne comprenait plus rien.

Les Mayer étaient en effet un couple de vieux bornés qui depuis plus de vingt ans ne se parlaient quasiment plus si ce n’était pour s’invectiver voire s’insulter ; tout cela à cause d'une petite aventure de monsieur avec la meilleure amie de madame quand ils avaient tout deux 40 ans. Cela remontait certes, mais le caractère entêté de ces deux personnages ne leur permettaient pas d'avancer. Comme ils étaient de la vielle école "on se marie pour la vie " ils ne voulaient pas se séparer, ils iraient jusqu’au bout pour sauver les apparences pour leurs enfants et garder la face dans cette société bourgeoise dans laquelle ils évoluaient. Leur passe-temps favoris était de se voler dans les plumes tout au long du jour et d’aller ensuite de loin en loin consulter leur psychologue pour trouver une solution à leur problème de couple.

- Voilà, Jeffrey a eu la bonne idée de nous inscrire à un cours intitulé : « Internet et les nouvelles technologies » dans le but de m’énerver, mais cela nous a conquis. A l’issue de cette formation, nous avons fait le grand pas et avons acheté du matériel multimédia performant et notamment deux Smartphones.

- Ah, vous avez fait fort ! Vous avez donc enfin trouvé un terrain d’entente. C’est un bon début.

- Oui et non....

- Oui, Oui Chérie, s'imposa Jeffrey en lançant un regard narquois à sa femme. On s'est redécouvert en se laissant des petits messages coquins sur nos portables. Les jeunes n'ont pas tort, ça stimule un max.

- Ça stimule tellement que même notre libido est repartie en flèche !

- Le matin, je suis le CAC 40, à midi les enchères de tableaux comme je suis collectionneur et l'après midi, ma femme et moi allons nous installer dans des pliants dans le jardin et là je lui fais la cour par texto.

- Quant à moi, poursuivit Madame. Le matin je regarde l'actualité, à midi je fais mes courses sur zalando pour plaire à mon homme et l'après midi je ne rate jamais la séance plein air aux côtés de mon mari pour répondre à ses texto. C'est vraiment super la communication vous ne trouvez pas ? Ainsi, on se parle tous les jours, on se redécouvre, on s’apprécie. C'est comme si je parlais à un inconnu, c'est vraiment excitant, n’est-ce pas ? Nous n’avons plus besoin de vous, on s’amuse comme des p’tits fous. Même à table je lui envoie un texto pour qu’il me passe le pain.
 
Le psychologue les regarda perplexe, il y avait si longtemps déjà qu’ils venaient s’asseoir là devant lui.

lundi 12 septembre 2016

La grande roue

© Leiloona


Aller à une fête foraine ! 

OK ! … Je veux bien. Cela me fera une sortie amusante sans doute.

Monter dans la grande roue ! ….. Là c’est une autre histoire.

Serait-ce une solution pour vaincre ma peur du vide et le vertige qui l’accompagne ???

J’en doute !... Mais il me faut essayer quelque chose, cela ne peut plus durer, c’est même pour moi un véritable handicap. Mes amis se moquent de moi et m’excluent de certaines sorties en groupe.

Un peu de courage ma vieille ! Vas-y, tu vas y arriver !

Une petite voix intérieure me murmurait : « Ma fille croie en toi, crois en tes capacités ».

Et me voilà donc dans le plus grand secret, en ce bel après-midi de week-end à la foire du Trône faisant la queue pour monter dans la grande roue ; toute seule parmi une foule bruyante. Juste devant moi un groupe de jeunes rigolaient se taquinaient pour tromper l’attente. Sur leur visage joyeux aucun signe d’inquiétude n’apparaissait, ils étaient tout simplement heureux d’être là pour passer un bon moment ensemble. Moi par contre, j’étais terrifiée mais déterminée à aller jusqu’au bout de mon projet. Plus la file avançait et plus mes intestins se tordaient. Je regardais à droite, à gauche, cherchant un bon prétexte pour m’enfuir, mais la voix intérieure me répétait, ne sois pas trouillarde, avance et elle me clouait dans la file.

Les candidats à la balade en roue montaient deux à deux sur les sièges, on entendait alors le bruit sec métallique de la barre de sécurité qui vous coinçait avant de laisser la place à un autre siège. Et puis ce fut mon tour, j’étais seule et un jeune homme qui me suivait dans la file et que je n’avais même pas remarqué, s’assit à son tour à mes côtés en me faisant un petit signe de la tête et un large sourire auquel je ne répondis guère. Le bruit métallique et le siège qui avance, j’étais prise au piège. Doucement nous commencions l’escalade tandis que les sièges se remplissaient au fur et à mesure. L’angoisse commença à me gagner quand les passants dans la rue me parurent être des personnages de lego. Et quand la grande roue entreprit de faire son tour en amorçant la descente, je perdis tout contrôle, les yeux fermés je m’entendis hurler de frayeur, j’agrippais la main de mon voisin la serrant comme si j’allais la broyer, je blottis ma tête au creux de ses épaules sans m’arrêtai pas de crier à tue-tête. Alors je sentis deux bras forts entourer mes épaules et une voix mélodieuse me murmurer des mots rassurants tandis que la roue entamait un autre tour. A la nouvelle descente, c’est moi qui l’enserrai à l’étouffer. A la fin de ce tour de manège, nous étions blottis l’un contre l’autre et j’avais du mal à me séparer de lui tant j’étais tétanisée.

Doucement il me ramena à la réalité, m’aida à sortir du siège et me proposa de venir prendre un verre pour me détendre. Depuis ce jour, j’ai toujours le vertige, toujours peur du vide, mais j’ai à mes côtés un protecteur qui m’aide au quotidien puisqu’il est devenu mon mari.

Et de la roue, nous rions encore !







samedi 10 septembre 2016

Je sais pas de Barbara abel





Résumé : Le jour de la sortie en forêt de l'école maternelle des Pinsons, la petite Emma disparaît. Son institutrice Mylène finit par la retrouver à la nuit tombante dans une cavité. Piégée à son tour, l'institutrice parvient à hisser la fillette sur ses épaules, laquelle s'échappe et court rejoindre le groupe. Mais Mylène reste introuvable et Emma ne sait pas indiquer où se trouve sa maîtresse.

Genre : Thriller.

Mon avis : On m'avait déjà parlé de l'auteure. Comme j'aime les thrillers surprenants, on me l'avait déjà conseillé à maintes reprises. Et grâce à un partenariat avec Netgalley et les éditions Belfond que je remercie profondément, j'ai pu enfin connaître l'univers de cette auteure.

Ce livre est...une vraie tuerie !
J'ai méga hyper aimé !

L'auteure vous place dans une telle ambiance que vous sortez de là presque horrifié ! C'est génial !

La puissance des mots, la puissance du récit, la puissance des personnages.

C'était tellement fort en émotions que je me suis mise à détester Emma à un tel point ! Cette petite fille est un personnage majeur pour l'histoire. Il ne faut jamais la perdre de vue avec son "Je sais pas" qui sonne faux et mauvais.... Je dis ça je dis rien, lisez ce livre, je vous le conseille fortement !

En tout cas, bravo à l'auteure ! Franchement je lui tire mon chapeau...j'ai été bluffée !

Son style d'écriture est fascinant, fluide et plein de suspense. C'est tout simplement magnifique, le lecteur se sent happé dans l'histoire et cela sans forcer.

J'ai vu quelques coquilles, mais malheureusement je n'ai noté qu'une seule :

68% : "Quand elle les ouvre à nouveau, un ombre attire son attention".

J'aurai dû relever les autres mais je voulais pas m'arrêter et poursuivre ma lecture jusqu'au bout de l'horreur.

jeudi 8 septembre 2016

Brooklyn de Colm Toibin




Résumé : Enniscorthy, sud-est de l’Irlande, années 1950. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver du travail. Par l’entremise d’un prêtre, sa sœur Rose obtient pour elle un emploi aux États-Unis. En poussant sa jeune sœur à partir, Rose se sacrifie : elle sera seule désormais pour s’occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l’idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l’Irlande. À Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires.

Genre : Contemporaine.


Mon avis : Attention spoilers !!!

Brooklyn est un livre qui retrace la vie d’une jeune femme Eilis dans les années 50 d’une Irlande aux bonnes mœurs. La société d’origine dans laquelle la jeune femme évolue est une société où la retenue règne. Les gens ont toujours l’air coincé, ils ont peur de dire le fond de leurs pensées. Ils sont sans cesse en retenue !

Le lecteur suit donc Eilis au travers son désir de trouver un emploi en Irlande. Mais la vie n’est pas simple. Elle travaillera quelques temps pour Mlle Kelly, une femme mégère et sèche. Elle est peu accueillante et a des manières bien particulières qui se relèvent de la condition de la personne qui est en face d’elle. Si ses clientes sont de bonne famille, elle leur adresse un sourire parfois même discute avec elles, si ce n’est pas le cas, à peine un bonjour et elle omet volontairement certaines infos relatives au magasin.

Et grâce à sa sœur qui l’a recommandée à un prêtre de passage en Irlande mais qui vit en Amérique, Eilis est embauchée chez les Bartocci à Brooklyn.

Le passage décrivant la traversée jusqu’à Brooklyn m’a fait bien rire car c’était la première fois qu’elle prenait le bateau, et la traversée en elle-même n’a pas été très réjouissante du fait qu’ils ont pris une tempête en pleine mer. Je vous laisse imaginer …

En termes de spoilers, je préfère m’arrêter à cette traversée et vous laissez si vous le désirez le découvrir par vous-mêmes.

Personnellement, je n’ai pas aimé le livre, mais à travers lui, on peut percevoir différents sujets : l’évocation de la shoah, le racisme vis-à-vis des personnes de couleur, la tristesse face à la mort d’un être cher… C’est aussi un livre que je conseillerais pour apprendre à connaître la vie à cette époque : comment les gens se côtoyaient ? les bonnes mœurs ? l’organisation de bals pour rencontrer l’amour, la fréquentation de deux jeunes gens, la présentation de la future petite ami aux parents…

C’est vraiment très enrichissant.

Les points que je n’ai pas aimés, je dirai, sont :

- Une lecture fluide mais trop lente.

- Un personnage principal trop sur la retenue, qui pense beaucoup mais ne s’extériorise pas assez.

- Des sentiments confus pour deux personnes différentes, ce qui a créé en moi un malaise.

- Eilis ne sait pas toujours ce qu'elle veut et ce qu'elle ressent.

lundi 5 septembre 2016

La souricière, atelier d'écriture

La souricière

© Julien Ribot

Franciane habitait seule au 124 allée des roses, dans un quartier réputé pour son calme. Depuis quelques années, gagnée par la vieillesse, elle n’osait sortir que très peu de chez elle. Cependant chaque semaine, un jour sur deux, sa barrière restait à moitié ouverte, c’était pour elle comme un signe de ralliement. En effet ces jours-là, elle accueillait des femmes très distinguées venues d’horizons divers qui lui rendaient visite pour des conseils et des cours et aussi pour un échange culturel fécond. Eh oui, Franciane leur enseignait la cuisine !

Il est vrai qu’autrefois, elle avait été l’un des plus grands chefs cuisiniers du pays, la première par ailleurs. Ces femmes venaient donc chez elle pour se former et trouver toute sorte d’idées pour leurs multiples réceptions mondaines.

C’est ainsi qu’un jour, ayant repéré ces multiples allers et venus, Christophe, délinquant notoire bien connu dans le quartier, décida de faire un casse chez La Franciane. Après avoir minutieusement étudié les lieux et ses habitudes, il se pointa en semaine, un lundi après-midi sachant très bien qu'il n'y aurait personne pour aider la vieille.

Il la trouva dans la cuisine qui s’affairait à préparer ce qui lui sembla être un gâteau. La Franciane ne montra aucun signe d’étonnement, elle demeura même impassible lorsqu’il pointât son revolver factice sous son nez en lui intimant de lui remettre argent et bijoux. La Franciane fit mine d’obéir en prenant à petits pas la direction du couloir proche et soudain, voilà notre délinquant au sol se tenant la tête à deux mains en poussant des gémissements. Franciane venait de lui asséner un sérieux coup de rouleau à pâtisserie qu’elle avait lestement saisi en passant la porte. Pas un instant Christophe n’avait jamais imaginé que la vieille aurait pu être un obstacle à son plan ni qu’elle pouvait être redoutable. Mais c’est vrai qu’il ignorait tout d’elle ! Durant des années elle avait pratiqué du kung-fu, elle avait même gagné des médailles et malgré son âge avancé, elle continuait à son rythme de s’entraîner une fois la semaine.

D’une main experte, Franciane ligota Christophe comme elle aurait pu le faire pour préparer un rôti de porc aux pruneaux, puis lentement elle s’assit en face de lui, se versa un petit verre de mirabelle qu’elle dégusta avec élégance tout en lui lançant un délicieux sourire de satisfaction. Elle s’empara alors de son téléphone pour appeler le poste de police elle leur signaler qu’il y avait chez elle un colis suspect qui devait être récupéré dans les plus brefs délais …

La Franciane devint dès lors la personne la plus populaire de sa ville. Elle fut même invitée au journal télévisé

Depuis...sa barrière demeure entre-ouverte tous les jours de la semaine et les visites se succèdent sur un tout autre mode.


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